samedi 18 janvier 2014

Pas de réforme pour l'Islam



L'auteur de l'article est américain, il a donc centré sa réflexion sur les problèmes liés à l'islam américain et aux musulmans des Etats-Unis. Mais il est bien évident que les problèmes qu'il met en évidence sont aussi le lot quotidien de l'Europe de l'Ouest, victime elle aussi, à cause de ses "élites", du même laxisme, du même aveuglement et de la même complaisance envers l'islam. Mais également, et surtout, il pense que l'islam est incapable de se réformer. Parce que, nous dit-il, laïcité et islam sont antinomiques et aussi parce que toute réforme de l'islam le conduirait à sa perte ("la crainte immense de voir se réaliser chez eux le dessein d'Atatürk d'instaurer la laïcité"). Ainsi, les musulmans sont en réalité les premières victimes de leur incapacité d'évoluer.

 Pas de réforme pour l'Islam
Par Justin O Smith The Counter Jihad Report 

Au cours des dernières années, j'ai souvent affirmé la nécessité pour les musulmans de réformer l'islam, de la même manière que le judaïsme et le christianisme, même si je savais que l'islam est incapable de se réformer. D'autres experts et militants, comme Irshad Manji, Hirsi Ali et Wafa Sultan, ont suggéré que la réforme de l'Islam soit orientée vers la laïcité. Cependant, à ce jour, la seule réforme réussie, menée par les imams et les mollahs, a été un retour régressif vers la violence, le terrorisme et les conquêtes militaires.
Deux jours avant Noël, 14 personnes ont été tuées et 120 blessées dans l'attaque contre le commissariat central de Mansoura en Égypte. L'explosion a été ressentie dans une zone de 15 miles de distance (24 km). Quelques jours avant le Jour de l'An 2014, des bombes ont éclaté à Volgograd, en Russie dans la gare principale et sur un bus, attaques qui ont tué 34 personnes et blessé 60. Le lien commun entre ces cas et 99% des autres actes terroristes à travers le monde, c'est l'Islam.
Il convient de noter le livre d'Ali Abd al-Razia (1888-1966) "al-Islam wa Usul al-hukm'-Islam - Islam and Bases of Power", dans lequel l'auteur fait valoir que l'Egypte moderne doit rompre son lien avec l'islam. Al-Razia a conclu que le califat n'est pas mentionné dans le coran et que Mahomet n'avait jamais été à la tête d'un Etat tel qu'on le conçoit au 20ème siècle, et a posé la question de savoir si les Egyptiens étaient suffisamment libres pour mettre en place un gouvernement laïc de style européen.
Nazra Quraishi, une enseignante de maternelle du Michigan, a déclaré dans "The Lansing State Journal" du 5 Juillet 2006 que "l'on peut embrasser l'Islam, mais qu'on ne peut pas en sortir." Si l'islam est une "religion"/idéologie qui permet seulement la conversion et pas de possibilité d'en sortir, cette idéologie est donc une menace pour chaque personne libre sur la planète, ce qui réduit et contredit le principe de base de tout Etat démocratique. "L'Islam radical est venu pour se moquer du principe même de la nationalité et de la citoyenneté", écrit Fouad Ajami.
Il n'y a pas de musulmans modérés, seuls des apostats de l'islam. Car l'islam modéré n'existe pas. Une situation inextricable, en quelques sortes. Afin de créer une idéologie modifiée ou réformée et à supposer qu'une telle chose soit possible en islam, les musulmans auraient à affronter leurs dirigeants dans leur ensemble. Les musulmans auraient à se dresser contre des hommes comme Shaker Elsayed, chef du Dar al-Hijrah - l'une des plus grandes mosquées d'Amérique à Falls Church, en Virginie, qui soutenait les vertus de djihad violent en février 2013 et qui a déclaré que "l'appel à reformer l'Islam est un appel étranger" [qui ne saurait venir d'un musulman].
L'islam est l'idéologie-"religion" dont la croissance en Europe et en Amérique du Nord est la plus forte. En grande partie, à cause du "Cheval de Troie" nommé "immigration", si brillamment détaillé par la défunte Oriana Fallaci [journaliste et essayiste italienne qui se qualifie de "Cassandre" et qui a prédit l'autodestruction de l'Occident, trop laxiste et trop lâche face à l'islam], et également à cause du taux de natalité extraordinairement élevé au sein des populations musulmanes. L'islam s'est radicalisé et est devenu agressif à cause des Saoudiens et de leur soutien financier pour la secte wahhabite, secte dont la majorité de ses adeptes s'identifie à une communauté pan-islamique qui transcende les frontières [la oumma].
Aujourd'hui, en Amérique, de nombreux dirigeants musulmans sont en accord avec les idées du dirigeant musulman britannique Anjem Choudary, comme ils louent les terroristes du 11 Septembre et appellent à l'instauration de la charia aux États-Unis, et affirment que "Les États-Unis appartiennent à Allah". Un autre leader, Muzammil Siddiqi, est associé aux terroristes du Hamas et du Centre islamique de Washington DC, et lors d'un rassemblement en octobre 2000 près de la Maison Blanche, il a critiqué les États-Unis pour la situation palestinienne, prévenant que "la colère de Dieu [allait] venir".
Les paroles des princes saoudiens sont bien lisses pour rejeter le fait que la princesse Haïfa a "accidentellement" financé les meurtriers du 11 septembre 2001 par le biais d'un intermédiaire, Majed Ibrahim, que ce n'était qu'une "coïncidence", alors qu'il est maintenant trop évident que les mains saoudiennes ont été impliquées dans l'attentat à la bombe du marathon de Boston. Abdul al-Harbi a été rapidement escamoté par des diplomates saoudiens, après être passé de l'état "suspect" à l'état de "personne d'intérêt" pour finir "innocent", dans un laps de temps d'une semaine. Inquiétant: il devient clair qu'un terroriste a été autorisé à s'échapper par les "autorités" des États-Unis au moment où l'on découvre que six de ses proches, comme Badr et Khalid al-Harbi, ont activement lutté dans les rangs d'al-Qaïda tandis que trois autres - Salim, Majid et Muhammed al-Harbi - sont actuellement emprisonnés à Guantanamo.
Croit-on vraiment qu'une "religion" - l'islam - qui produit des hommes capables de manger cru le cœur d'un ennemi (Syrie 2013), tuer et écarteler des coopérants américains et de les accrocher au-dessus de l'Euphrate, ou de tuer près de 300 enfants dans l'école de Beslan en Russie (septembre 2004) au nom d'Allah en ce début de 21ème siècle, pourra jamais être réformée?
Actuellement, et c'est confirmé par l'ex-représentante Sue Myrick, membre de la Chambre des Représentants des Etats-Uis jusqu'en 2010, la branche armée terroriste de l'Iran, le Hezbollah, construit une base au Mexique, avec l'aide d'al-Qaïda, base qui va servir à la formation de cartels mexicains de la drogue dans l'utilisation d'explosifs. En 2010, un cartel de la drogue a fait exploser une voiture piégée pour la première fois à Ciudad Juarez.
En 2011, Roger Noreiga, ancien secrétaire d'Etat adjoint aux affaires inter-américaines, a donné un avertissement clair et pressant: "Si notre gouvernement et nos responsables ne parviennent pas à agir ... il y aura une attaque sur le personnel des États-Unis, ou des installations ou des intérêts américains dans les Amériques, dès que des membres du Hezbollah se croiront capable d'une telle opération sans impliquer leurs commanditaires iraniens dans le crime".
Combien de musulmans se sont élevés contre les imams djihadistes de leurs mosquées? Combien de parents musulmans sont prêts à dire qu'ils sont venus dans notre pays pour élever leurs enfants comme les Américains,fidèles au pays, et non comme des Saoudiens, Iraniens ou Palestiniens?
Que les islamo-nazis nous attaquent à cause de la crainte immense de voir se réaliser chez eux le dessein d'Atatürk d'instaurer la laïcité, qui, selon eux, va détruire l'islam, ou qu'ils nous attaquent tout simplement parce que l'Amérique est essentiellement une nation chrétienne et qu'ils haïssent nos principes et nos idées sur la liberté, ils attaquent encore. Ils n'envisagent même pas l'éventualité de réforme de leur dogme. Comme l'a d'ailleurs déclaré Hussein Massawi (et d'autres), ancien chef du Hezbollah: "Nous ne nous battons pas pour que vous nous donniez quelque chose. Nous nous battons pour vous éliminer, vous les infidèles".
Le doux rêve de la paix mondiale et de la "coexistence" a été remplacé par le cauchemar du conflit permanent. Bombardez-nous, attaquez-nous, et les médias de gauche s'époumonent sur les "causes profondes". Tuez nos soldats, comme à Fort Hood ou faites exploser quelques bombes à Boston et notre communautaire-organisateur en chef Obama se précipite à la mosquée la plus proche pour déclarer que "l'islam est une religion de paix". Assassinez les enfants de toute une école, et nos universitaires rejoindre Ossama Bahloul , imam du Centre islamique de Murfreesboro, et Jama al-Badawi, en expliquant que pour la grande majorité des musulmans, le "djihad" est un concept sans danger concernant la lutte personnelle, "l'effort sur soi". 

Cet islam renaissant ne sera pas arrêté par quelques nouvelles lois ou par la simple et bien naïve volonté de sensibilisation de la oumma, mais par une ferme détermination et par une action à tous les niveaux et dans tous les domaines de la politique américaine.

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